|
1) Tout en haut de la Grande Fistoire. J'ai remarqué deux filles qui montaient derrière nous, elles avaient tendance à nous rattraper. Je ne suis pas surpris de les voir arriver, à toute vitesse. Elles sont un peu surexcitées d'arriver en haut, elles nous parlent des huit autres via ferrata parcourues ces dix derniers jours, elles sont fières de leur performance; elles viennent de Marseille et les vacances sont bien remplies. C'est beau, la passion du sport. "Et les mains?" J'ai remarqué des bandelettes sanguinolentes qui entourent les mains, tant bien que mal. "Ben oui, il a bien fallut faire quelque chose, c'était ça ou on arrêtait. Le câble, ça fait très mal aux mains"
|
|
2) Au pied de la grotte à Carret, en Août 2005, alors que les journaux de la région mettaient en garde les ferratistes à propos de l'extrême difficulté de cette via, j'ai vu de mes propres yeux un père qui faisait débuter son fils, d'une douzaine d'années. Ils venaient de partir et le gamin avait déjà du mal à avancer dans la partie horizontale...
|
|
3) Encore à la via de la grotte à Carret: ma fille était bloquée avant le premier mur à cause de l'intervention des pompiers un peu plus haut. A ce moment, elle voit quelqu'un qui arrive en bas pour faire la via. Elle attire gentiment son attention pour qu'il attende tranquillement en bas, puisque tout était bouché, et qu'il fallait attendre un peu. Eh bien ce gars, il est quand même monté, et il a bousculé tout le monde et engueulé les pompiers qui le gênaient pour passer!
|
