Les hérons ont commencé à se multiplier au bord du lac Léman depuis un quarantaine d'années.
Le héron pêche à pieds, il fréquente plutôt les rivières, mais on l'apperçoit aussi dans les champs en hiver. Un lac pour lui n'est exploitable que près des berges.
Par chance, les pêcheurs professionnels nourrissent ces oiseaux de leurs déchets de poissons.
Les intéressés se rassemblent rapidement pour profiter de l'aubaine. Les canards sont les moins farouches. Les milans noirs font entendre leurs sifflements modulés, et d'un piqué vertigineux se saisissent d'une tête de poisson flottante.
Les hérons doivent prendre le temps de se poser. C'est d'un coup de bec infaillible qu'ils attrappent les dépouilles près de la rive. |
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