^

Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité

         

Cliquer sur une vignette
   [2 photos]

Il y a urgence. Selon Aurélien Barrau, c'est le plus grand défi de l'histoire de l'humanité :

  "Face au plus grand défi de l'histoire de l'humanité, le pouvoir politique doit agir fermement et immédiatement. Il est temps d'être sérieux. Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l'eau et de l'air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique. C'est une question de survie. Elle ne peut, par essence, pas être considérée comme secondaire. De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené."

  Nous avons du mal à imaginer ce qui arrive car cela peut briser nos rêves, augmenter notre anxiété, nous inciter au déni. Et pourtant la grande majorité des scientifiques reconnaissent la réalité de la situation.
  Pour le moment, ces changements de civilisation dont personne ou presque n'aime parler restent théoriques, c'est à dire dans les livres, les conférences, les vidéos et sur internet mais commencent aussi à venir dans la rue. Pas de catastrophisme, un seul mot d'ordre : lucidité et réalisme.

  Quand auront-ils lieu ? Vous l'avez compris, dans certains domaines (biodiversité, température moyenne du globe), le changement est déjà amorcé. Mais l'homme peut encore l'accélerer ou le ralentir.

  Comment se passeront-ils ? Des hypothèses ont été faites, en se basant sur les évènements qui ont déjà été observés, comme l'effondrement de sociétés ou de pays entiers comme la Grèce, le Venezuela, le Yemen.

  Pourquoi ? Parce que les ressources de la planète ont des limites inextensibles et que l'homme n'en tire pas les conséquences.

  Quels pays ? On n'en sait rien...

Les risques :
1-La population a atteint les 7.5 milliards d'habitants, ce qui est trois fois trop.
2-La température moyenne continue à monter alors que le GIEC a été créé en 1988.
3-Les ressources fossiles et minérales s'épuisent, notamment le pétrole (mais pas seulement), alors qu'il est la base de la civilisation thermo-industrielle.
4-Les ressources halieutiques s'épuisent. Les pêcheurs sont amenés à utiliser toujours plus de moyens dévastateurs.
5-L'agriculture et l'élevage sont amenés à polluer l'air, les sols, l'eau ainsi que leur propre production pour nourrir l'humanité et ses animaux.
6-La biodiversité est en cours d'effondrement. Et notre vie dépend d'elle.
7-La production industrielle continue son ascension ce qui permet d'approvisionner les pays nouvellement enrichis, augmentant la pollution.
8-Les réactions sociales et les attentats face aux inégalités flagrantes augmentent toujours plus.
9-La recherche de la croissance économique creuse d'année en année les dettes souveraines.

  L'homme demande toujours plus de confort, plus de rapidité, plus de plaisir, et la fabrication et l'utilisation de machines et de véhicules génère toujours plus de CO2, c'est-à-dire alimente le dérèglement climatique; les glaces des pôles fondent toujours plus. L'ONU lance un cri d'alarme au monde entier.
  Pourquoi les états n'agissent pas ? Parce que la population n'a pas voté pour que ça change. Parce que la croissance du PIB reste un indicateur privilégié... L'économie peut-elle décroître ?

  Il faut freiner d'urgence, bloquer ces désirs suicidaires. Ne cherchons plus, il n'y a pas d'alternative. C'est une véritable révolution dans la manière de penser et dans les objectifs qui est nécessaire. Si l'homme reprend conscience, la production de CO2 va baisser, et le crash pourra être évité. Restera à traiter les autres problèmes...

Pour aller plus loin, voir la suite page 2 : les livres et les vidéos de référence.