les grimpeurs, vus de loin

Celui qui grimpe se valorise.

 "Via ferrata" est un terme italien, dont la traduction mot à mot serait "voie ferrée". L'usage en France veut que le pluriel de ce terme soit invariable; en italien, cela donne "vie ferrate", car la règle d'accord de l'adjectif est la même qu'en français.

 Après le succès grandissant des via ferrata italiennes, la première ouverture en France se fera en 1988, près de l'Argentière la Bessée, à la Fressinière.

 Dans les Dolomites, l'idée de base, datant de la guerre, était de permettre l'accès des sommets aux soldats non initiés à l'escalade. L'idée de prolonger ou de corser une randonnée est venue plus tard.

 En France aujourd'hui, il semble que l'idée soit plutôt d'offrir un loisir sportif dans un cadre vertical avec une sécurité optimum, même en solo. Il n'y a pas toujours de sommet à conquérir, mais toujours à la sortie la satisfaction d'être passé dans un endroit incroyable. "Moi, je suis allé(e) la haut, je suis passé(e) dans le flanc de cette falaise? du bas, cela paraît impossible".

 Bien sûr, il faut être en bonne santé, bien sûr, il faut une formation, bien sûr, il faut un peu de matériel, bien sûr, il faut respecter scrupuleusement les règles de sécurité, mais le résultat est là: celui ou celle qui peut monter à une échelle et n'a pas le vertige peut espérer pratiquer ce sport.

 Grimper, retrouver un instinct perdu depuis l'enfance, toucher le rocher, tirer sur les mains, sur les bras, chercher une position pour les pieds, s'accrocher, regarder le chemin, en bas. Souffler. Monter encore. 

 Grimper, atteindre une valeur, un niveau plus élevé. Qui ne le veut pas?

 Quelle est la sécurité offerte par ce système? La certitude d'être retenu et de ne pas tomber tout en bas si le matériel individuel est dans les normes et qu'il a été fixé correctement. (voir pages suivantes)

 

 

La via ferrata, en savoir plus

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Ci-contre, la Roche à l'Agathe.

Du village de Thônes, on peut les voir, au dessus des toits...